Confessions: racontant sa vie, l'auteur peut avouer ses erreurs et chercher à les justifier (saint Augustin, J.J. Rousseau).
Journal intime : l'auteur confie au jour le jour à ses carnets anecdotes et réflexions (A. Gide, J. Green).
Mémoires : l'auteur est conscient d'avoir joué dans l'Histoire un rôle digne d'être rapporté (Chateaubriand : Mémoires d'outre-tombe) et décide de fondre son "misérable tas de secrets" dans ce par quoi il rejoint les mythes universels (A. Malraux : Antimémoires). Il choisit au contraire de dénoncer sa légende (J.P. Sartre : Les mots).
Autoportraits : l'auteur part à la recherche de soi à travers une trame non linéaire où, à la manière d'un puzzle, se dessine peu à peu sa personnalité (M. Leiris : L'âge d'homme ; R. Barthes : Roland Barthes par lui-même).
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Autofiction" : le terme a été inventé par Serge Doubrovski (Fils, 1977). Désigné clairement comme "roman", le récit de vie confond néanmoins auteur et personnage, au contraire du roman autobiographique qui met en scène des personnages au nom fictif (J. Vallès : L'Enfant).[i]